Financement du CPF
Les entreprises peuvent abonder le CPF de leurs salariés par :
• Accord collectif : prévoir des conditions d’alimentation des comptes plus favorables.
• Financement du reste à charge : prendre en charge les coûts excédant le montant disponible sur le compte.
Alimentation du CPF :
• Crédit annuel : tout salarié travaillant au moins à mi-temps reçoit 500€ par an, avec un plafond de 5 000€.
• Pro-rata pour temps partiel : les salariés travaillant moins d’un mi-temps voient leur compte alimenté au prorata du temps travaillé.
• Qualification inférieure au niveau V : les salariés avec un niveau de qualification inférieur au niveau V (CAP, BEP) reçoivent 800€ par an, avec un plafond de 8 000€.
• Monétisation des heures DIF : le solde des heures DIF est monétisé et peut être utilisé jusqu’au 31 décembre 2020.
Participation financière obligatoire :
À compter du 2 mai 2024, une participation forfaitaire de 100 € est exigée pour toute personne souhaitant utiliser son CPF pour financer une formation, sauf cas d’exonération. Les demandeurs d'emploi, les titulaires bénéficiant d’un financement de leur employeur ou d'un OPCO, ainsi que ceux utilisant leur Compte Professionnel de Prévention (C2P) ou bénéficiant d’un abondement « accident du travail ou maladie professionnelle » sont exonérés de cette participation.
Prise en charge des frais de formation :
Frais pédagogiques et annexes : les frais de transport, de repas, et d'hébergement occasionnés par la formation suivie par le salarié sont pris en charge par les OPCO ou les CPIR.
Utilisation du CPF :
Les formations financées par le CPF peuvent être suivies :
• Pendant le temps de travail : avec maintien du salaire, après autorisation d’absence de l’employeur.
• Hors temps de travail : sans rémunération ni accord de l’employeur.
Positionnement du Salarié
Positionnement du salarié :
• Identification des acquis professionnels : réalisée gratuitement par l’organisme de formation choisi.
• Objectif : définir la durée et le parcours de formation.
Accompagnement :
Conseiller en évolution professionnelle : aide à préparer le projet, élaborer le plan de financement et le mettre en œuvre.
Congé de formation :
• Autorisation d’absence : nécessite l’accord de l’employeur.
• Droits conservés : la durée de la formation est prise en compte pour les congés payés, l’ancienneté et les droits liés à l’ancienneté dans l’entreprise.
Validation du projet :
Examen par la CPIR : la Commission Paritaire Interprofessionnelle Régionale valide la pertinence du projet et du positionnement préalable, et instruit la demande de financement.
Textes références
• Loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale.
• Décret n° 2019-564 du 6 juin 2019 relatif à l'organisation et au fonctionnement du Compte Personnel de Formation.
• Arrêté du 10 janvier 2020 fixant les modalités de gestion du CPF.
• Décret n° 2019-564 du 6 juin 2019 relatif à l'organisation et au fonctionnement du Compte Personnel de Formation.
• Arrêté du 10 janvier 2020 fixant les modalités de gestion du CPF.
• Loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel.
• Décret n° 2018-1338 du 28 décembre 2018 relatif aux modalités de mise en œuvre du CPF de Transition Professionnelle.
• Arrêté du 28 décembre 2018 fixant les conditions d’éligibilité et de prise en charge du CPF de Transition Professionnelle.
• Décret n° 2024-394 du 29 avril 2024 relatif à la participation obligatoire au financement des formations éligibles au CPF.
• Arrêté du 30 janvier 2024 relatif au cofinancement de l'employeur dans le cadre d'un projet de transition professionnelle.
• Décret n° 2024-444 du 17 mai 2024 portant application de lDécret n° 2024-444 du 17 mai 2024 portant application de l'article 3 de la loi n° 2023-479 du 21 juin 2023 visant à faciliter le passage et l'obtention de l'examen du permis de conduire.